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Depuis deux ans, le collagène gagne de plus en plus d’adeptes, sous diverses formes : gélules, poudre, shots à boire ou encore cosmétiques à visée anti-. Mais qu’en attendre exactement et comment choisir un « bon » collagène ?

Le collagène est une protéine fibreuse produite par les fibroblastes dans le corps. Riche en acides aminés, il est présent dans les ongles, la peau, les , ainsi que dans les os, le cartilage, les tendons et les ligaments. Son rôle est d’assouplir les articulations, de renforcer les ongles et les cheveux, et d’hydrater et tonifier la peau en améliorant son élasticité.

Le déclin du collagène avec l’âge

Malheureusement, la production de collagène diminue avec le temps, « environ 2 % chaque année après 30 ans, avec une chute drastique (-30 %) à la ménopause, car les fibroblastes dépendent fortement des œstrogènes », explique Nariné Mikssiyan, diététicienne-nutritionniste et responsable de formation chez D-LAB.

Ce n’est pas une solution miracle

Résultat : la résistance des s’affaiblit quand cette « structure de soutien » vient à manquer. Ce déclin est également observé lorsque le corps est soumis à des contraintes importantes, comme une activité sportive intense, la grossesse, ou une alimentation déséquilibrée. La nutritionniste recommande donc de se supplémenter en collagène « pour retarder la destruction des fibroblastes », même si ce n’est pas une solution miracle.

Cependant, comme le précise Fleur Phelipeau, fondatrice de D-LAB, « la supplémentation seule ne résoudra pas une inflammation chronique, une fragilité osseuse ou le vieillissement avancé de la peau. »

L’importance d’une routine de vie saine

Il est essentiel d’intégrer le collagène dans une routine de vie saine. Cela implique d’adopter une alimentation équilibrée, anti-inflammatoire et pauvre en sucres rapides, d’utiliser des soins adaptés, de se protéger des UV et de la pollution, de pratiquer une activité régulière, d’éviter le et la sédentarité, et de surveiller l’ hormonal, recommande Claude Dalle, médecin anti-âge.

Comment choisir un bon collagène ?

**Choisir la bonne forme.** Les compléments de collagène existent sous forme de gélules, de poudre ou de shots prêts à l’emploi. Les gélules sont faciles à transporter, la poudre permet de consommer une dose plus importante, tandis que les shots peuvent être déceptifs et peu écologiques. Le choix est important, car il faut reconnaître que le collagène n’a pas bon et doit souvent être mélangé à des jus, compotes, yaourts ou pâtisseries.

**Bien lire la composition.** Il est recommandé de privilégier des formules simples, sans excès d’additifs inutiles. Évitez les colorants, les agents texturisants (comme la gomme de xanthane ou la pectine), ainsi que les arômes artificiels et édulcorants (sorbitol, sucralose), indique Lucas Pinos. La combinaison de collagène avec des vitamines, oligoéléments ou minéraux permet d’optimiser sa biosynthèse et d’obtenir de meilleurs résultats.

**Choisir les complémentaires.** L’acide hyaluronique et la vitamine C sont efficaces pour réduire les rides, raffermir et protéger la peau, tandis que la biotine ou le zinc limitent les imperfections. Le soufre ou le méthyl-sulfonyl-méthane aident à apaiser les articulations, et les prébiotiques, probiotiques et la L-Glutamine renforcent l’imperméabilité digestive et améliorent la digestion, selon Fleur Phelipeau.

**Privilégier des actifs de qualité.** La provenance du collagène, qu’il soit bovin, porcin ou marin, influence la qualité du produit. « Il est difficile de comparer des collagènes provenant de sources différentes », note Lucas Pinos. Les marques les plus exigeantes utilisent, par exemple, « la peau de poissons sauvages issus de pêches responsables françaises, avec un procédé d’hydrolyse enzymatique réalisé le jour même. D’autres se contentent d’exploiter les arêtes de poissons sans traçabilité rigoureuse », ajoutent Fleur Phelipeau et Lucas Pinos.