Autrefois concentrés dans les grandes métropoles, les fast-foods se déploient désormais partout, y compris dans cette ville qui en compte aujourd’hui un nombre impressionnant.
Tacos, kebabs, burgers… Les fast-foods ne sont plus l’apanage des grandes villes. Aujourd’hui, ils s’étendent bien au-delà des centres urbains, s’implantant dans les moindres recoins du territoire, des petites bourgades aux villes de taille moyenne.
Ce phénomène, qui transforme peu à peu le paysage gastronomique français, ne cesse de prendre de l’ampleur. Le Figaro, s’appuyant sur les données précises de Smappen, une société spécialisée dans le géomarketing, a établi une carte révélatrice de l’essor fulgurant de ces enseignes.
Le résultat ? Un classement des trente villes françaises où les fast-foods prospèrent le plus. De quoi redéfinir notre rapport à la restauration rapide, qui s’invite désormais partout, modifiant nos habitudes alimentaires.
Une ville française en tête du classement pour le nombre de fast-foods
L’Auvergne-Rhône-Alpes s’affirme comme la région phare du fast-food, avec pas moins de huit villes dans le classement. Derrière elle, la Bourgogne-Franche-Comté se hisse à la deuxième place, tandis que le Grand Est complète ce podium.
Valenciennes occupe fièrement la première place du classement, avec 63 fast-foods ouverts, soit un ratio impressionnant de 145 restaurants rapides pour 10.000 habitants. Agde, Mâcon, Givors et Tarbes suivent, affichant des chiffres tout aussi remarquables.
Mais la vraie surprise vient des petites villes : sur les trente citées, dix-huit comptent moins de 50.000 habitants, certaines à peine 30.000, comme Dole, Alençon, Sarreguemines ou encore Laon.
Les fast-foods envahissent de plus en plus les petites et moyennes villes
Selon Jean-Laurent Cassely, spécialiste des modes de vie et des questions urbaines, les petites et moyennes villes, souvent peuplées de jeunes à revenus modestes, constituent un terrain favorable à l’expansion des fast-foods.
Chômage élevé, grand nombre d’étudiants ou faible niveau de diplômes : ces villes cumulent des caractéristiques qui expliquent leur engouement pour cette forme de restauration bon marché, selon l’expert.
De plus, l’implantation massive de ces enseignes n’est pas seulement une question de consommation : elle contribue aussi à redynamiser les centres-villes délaissés. Les autorités locales y voient une opportunité de relancer l’économie, tandis que les entrepreneurs bénéficient de loyers bien plus accessibles qu’en métropole.
Rédactrice cuisine
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