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Mi-septembre, des analyses effectuées par le ministère de la ont confirmé la présence de la bactérie du botulisme dans le pesto à l’ail des ours de la marque « O Ptits Oignons ». Johanna Mühlbauer / stock.adobe.com

En septembre dernier, cinq personnes ayant consommé des conserves de pesto à l’ail des ours avaient été hospitalisées en Indre-et-Loire, et leur état demeure « préoccupant ».

Une information judiciaire a été ouverte suite à l’hospitalisation en septembre de cinq personnes suspectées d’avoir contracté le botulisme après avoir consommé des conserves de pesto à l’ail des ours en Indre-et-Loire. Le parquet de Tours a annoncé que l’état de santé des victimes, toujours hospitalisées, reste « préoccupant », précisant qu’il n’y a pas d’autres cas d’intoxication signalés. Mi-septembre, des analyses avaient confirmé la présence de la bactérie dans le pesto à l’ail des ours de la marque « O Ptits Oignons », consommé par les cinq personnes en question. Les autorités avaient indiqué que deux couples s’étaient présentés aux urgences le 7 septembre, suivis d’une cinquième personne le lendemain, tous âgés d’une trentaine d’années, après avoir assisté au même « d’anniversaire » en Indre-et-Loire.

Le parquet de Tours a précisé avoir retenu les infractions de « blessures involontaires avec incapacité totale de travail supérieure à trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence », ainsi que « blessures involontaires par personne morale avec incapacité totale de travail supérieure à trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence ». Dans le cadre de l’enquête préliminaire, le fabricant des conserves a été entendu, et des expertises judiciaires ont été ordonnées, notamment sur le matériel utilisé et les de pesto récupérés.

Le botulisme est une affection neurologique rare et grave, avec un taux de mortalité de 5 à 10 % des cas, provoquée par une toxine extrêmement puissante produite par une bactérie qui se développe dans des mal en raison d’une stérilisation insuffisante. En septembre 2023, seize clients, dont une décédée, avaient été identifiés comme « cas suspects de botulisme » après avoir consommé des sardines en conserve artisanales dans un restaurant touristique du centre de Bordeaux.