La patate douce, avec ses saveurs douces et réconfortantes, est parfaite pour se réchauffer durant l’automne. Riche en nutriments essentiels, elle fournit l’énergie nécessaire pour affronter les journées froides. Mais peut-on la consommer sans modération ?
Sa saveur sucrée et sa texture crémeuse en font un aliment souvent plébiscité. Riche en antioxydants, fibres, vitamines et minéraux, elle améliore la digestion, renforce le système immunitaire, régule la glycémie et favorise la santé oculaire.
Ce tubercule prend aussi soin du cœur grâce à sa teneur en potassium. Son efficacité contre l’hypertension et les maladies chroniques en fait un aliment clé d’une alimentation préventive.
Pour les personnes diabétiques, la patate douce est un véritable atout. Grâce à son indice glycémique bas et sa richesse en fibres, elle aide à stabiliser la glycémie en ralentissant l’absorption des glucides.
La patate douce : un féculent aux mille bienfaits pour la santé
Gorgée de vitamine A, la patate douce protège la vue, stimule la production de collagène pour une peau éclatante et renforce l’immunité grâce à sa vitamine C, ainsi qu’à une protéine spécifique qui favorise la production de globules blancs.
En améliorant le transit intestinal en douceur, elle apaise les intestins fragiles et combat les diarrhées infantiles. Sa richesse en minéraux renforce les os et les dents, tout en ayant un impact positif sur le système nerveux et le déclin cognitif, grâce à sa combinaison de vitamines A, B et C.
Autant de raisons d’inclure la patate douce au menu des semaines à venir, d’autant plus qu’octobre marque le début de sa pleine saison. Mais peut-elle vraiment être consommée quotidiennement ?
La consommation de ce féculent doit cependant s’accompagner de quelques précautions. Les personnes sujettes aux calculs rénaux devraient la consommer avec modération. En effet, sa teneur élevée en oxalate de calcium, environ 140 mg pour 100 g, peut contribuer à leur formation.
L’oxalate de calcium se lie au calcium dans l’organisme, formant des cristaux qui augmentent non seulement le risque de calculs rénaux, mais aussi celui de déclencher une crise de goutte, comme l’a partagé Santé Magazine.
Un aliment polyvalent dans de nombreuses recettes
Il convient de noter que les patates douces sont plus délicates que les pommes de terre, ce qui affecte leur conservation : crues, elles n’aiment pas le froid et préfèrent des endroits secs, à l’abri de la lumière, pour un maximum de 10 jours.
Cuites, elles se conservent environ quatre jours au réfrigérateur dans un récipient hermétique, ou jusqu’à un an au congélateur, une fois épluchées et coupées.
La patate douce se prête à toutes les cuissons. À la vapeur ou à l’eau, elle conserve mieux ses nutriments, tandis qu’au four, elle révèle son goût sucré, mais avec un indice glycémique plus élevé. Pour maximiser ses bienfaits, la cuisson à la vapeur est idéale.
Et pour ceux qui aiment innover, même les épluchures peuvent être mises à l’honneur ! Transformez-les en chips croustillantes pour un apéritif original et zéro déchet. La patate douce, en plus d’être savoureuse, a plus d’un tour dans son sac.
Rédactrice cuisine
Rédactrice passionnée d’exploration gustative, je prends plaisir à partager mes recettes préférées tout en me régalant. Derrière ma plume ? Des contenus 100 % testés et approuvés. Quand mon cœur ne …
