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5 plantes à éviter sur votre balcon ou votre terrasse

Bien que leur apparence puisse séduire, leur développement à long terme peut ne pas s’accorder avec l’espace disponible.

Vous rêvez d’un balcon ou d’une terrasse ressemblant à une jungle, avec du bambou qui pousse à profusion ou du lierre habillant les murs de votre habitation. Avant de vous lancer dans un tel projet, il est essentiel de vérifier si toutes les conditions sont réunies pour le réaliser.

Bambou

Le bambou, avec son aspect différent des haies traditionnelles et son allure tropicale, est une plante vivace très appréciée. Appartenant à la famille des poacées, avec des feuilles persistantes, il pousse en hauteur et sous terre. Selon l’espèce, il peut atteindre jusqu’à 15 mètres de haut. Bien qu’il puisse être planté dans tous les types de sols, il doit être exposé au soleil ou à mi-ombre.

Cependant, cette graminée arbustive originaire du Japon nécessite beaucoup d’espace pour ses racines qui se propagent rapidement. Son système racinaire est complexe et nécessite entre 40 et 70 centimètres de profondeur, selon la variété, pour un bon développement. Les bacs et jardinières doivent donc être suffisamment grands pour l’accueillir. À moyen ou long terme, les bambous peuvent également endommager la structure du balcon ou de la terrasse. La seule solution consiste à placer une barrière anti-rhizomes ou à opter pour une variété non traçante, comme le bambou cespiteux, qui présente des tiges creuses formant une touffe dense.

Lierre

Le lierre, appartenant à la famille des araliacées, sert à décorer ou à masquer un mur inesthétique ou un vieux grillage. Connu pour sa croissance rapide, il peut atteindre jusqu’à trente mètres de long et devenir envahissant s’il n’est pas taillé régulièrement. Qu’il soit rampant ou grimpant, en pot ou en suspension, il se développe par semis, boutures ou rejetons enracinés. Cette vivace, qui pousse dans tous les types de sol, installée à l’ombre ou à mi-ombre, peut endommager une façade, un sol, un toit ou même une fenêtre à proximité. Elle peut également empiéter sur l’espace des autres , leur faisant de l’ombre.

Alocasia

Originaire d’Asie du Sud-Est, l’alocasia, surnommée oreille d’éléphant, appartient aux aracées. C’est une plante vivace tropicale rhizomateuse ou tubéreuse qui a besoin de chaleur et d’ pour développer ses grandes feuilles dressées et pointues, généralement vert foncé veinées de vert clair ou gris é.

L’alocasia peut être fragilisée par le climat, notamment si elle est exposée au vent, comme au dernier étage d’un , ou si la luminosité varie. Elle peut éventuellement être placée sur le balcon ou la terrasse pendant l’été, lorsque la érature le permet. Cependant, le reste de l’année, il est préférable de la garder dans une pièce avec une fenêtre, comme une salle de bains ou une véranda, dans un pot en terre cuite avec un terreau drainant adapté aux plantes vertes. Elle apprécie la lumière indirecte et un arrosage fréquent avec de l’eau non calcaire, sans excès.

Chêne

Le chêne d’Europe, membre de la famille des fagacées, est un arbre ornemental à feuillage caduc. Sa floraison a lieu au printemps avec des feuilles lobées d’un vert sombre. Il nécessite un sol neutre, bien drainé et profond, exposé au soleil, ainsi qu’un espace suffisant pour le développement de ses racines, qui poussent lentement.

Les et jardinières sont donc à éviter, car les racines risquent d’endommager la structure en grandissant. De plus, le chêne peut atteindre jusqu’à vingt mètres de hauteur et, dans ses premières années, il est fragile. Il est recommandé de le tuteurer et d’éviter les zones venteuses. Une fois bien établi, il peut vivre longtemps, avec un tronc pouvant atteindre deux mètres de diamètre.

Ginkgo biloba

Le ginkgo biloba, considéré comme l’arbre le plus ancien vivant sur Terre, peut vivre pendant des siècles. Faisant partie des ginkgoacées et originaire de Chine, cet arbre très rustique se développe dans un sol à la fois drainé et humifère, exposé au soleil. Ses délicates feuilles en forme d’éventail, qui deviennent d’un jaune éclatant en automne, lui valent le surnom d’arbre aux quarante écus.

Cependant, le ginkgo femelle produit des fruits au cycle de reproduction qui dégagent une odeur nauséabonde (acide propionique), semblable à celle du beurre rance ou de vomi. Il n’est donc pas recommandé sur une terrasse ou un balcon, à moins d’opter pour des ginkgos mâles ou de patienter quelques semaines.