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Le persil est une herbe aromatique précieuse en cuisine, car il ajoute de la saveur à de nombreux plats. Cependant, en , il est souvent plus difficile de trouver du persil frais avec un bien développé. C’est pourquoi cultiver du persil soi-même, en intérieur ou en extérieur, est une excellente solution pour en profiter tout au long de la froide sans interruption. Voici comment s’y prendre et bien le conserver après récolte.

Préparer et cultiver du persil en intérieur

Pour continuer à récolter du persil en hiver, la méthode la plus simple est de le cultiver en pot à la . Le persil s’adapte bien aux espaces clos, à condition de recevoir suffisamment de lumière. Placez donc le pot dans un endroit ensoleillé, comme un rebord de fenêtre orienté au sud. La lumière naturelle est cruciale, mais si elle est insuffisante (en raison du manque d’ensoleillement), une lampe de culture peut être envisagée. Les lampes LED sont particulièrement efficaces, car elles diffusent une lumière constante et consomment peu d’.

Pour obtenir un persil bien fourni, optez pour un terreau riche et léger, capable de retenir l’eau sans créer de zones détrempées. Arrosez régulièrement, mais modérément : le persil préfère un sol légèrement humide et craint les excès d’eau qui peuvent entraîner des maladies ou faire pourrir les racines. Si l’air intérieur est sec en raison du chauffage, vaporisez régulièrement les feuilles avec de l’eau à érature ambiante. Cela maintient un bon taux d’, essentiel pour un persil de qualité.

Cultiver du persil en extérieur, malgré le froid

Pour ceux qui souhaitent cultiver du persil au en hiver, installer un petit tunnel de culture est recommandé afin de protéger les plants du gel. Le persil tolère les températures basses, mais une protection est nécessaire en cas de froid intense. Une autre solution consiste à planter du persil dans une serre froide, où les températures sont plus douces et les à l’abri des vents glacés et des fortes gelées.

Le paillage est également utile. En recouvrant la base des plants de persil avec une épaisse couche de feuilles mortes ou de paille, on conserve mieux la chaleur du sol, protégeant ainsi les racines. En cas d’hiver particulièrement rigoureux, un voile d’hivernage peut offrir une protection supplémentaire contre le froid.

Lutter naturellement contre les parasites du persil

Le persil cultivé en intérieur peut parfois être attaqué par des nuisibles comme les pucerons ou les mouches blanches. Pour y remédier, un mélange d’eau et de savon noir pulvérisé sur les feuilles est efficace et sans danger pour la plante.

Une infusion d’ail en vaporisation peut également repousser les nuisibles grâce à son odeur. En extérieur, introduire quelques coccinelles dans le jardin aide à contrôler les pucerons, car elles en sont de grandes prédatrices.

Cultiver du persil plat et du persil frisé

Le persil existe principalement en deux variétés : le persil plat, souvent préféré pour son goût plus prononcé et sa texture lisse, et le persil frisé, aux feuilles bouclées et au goût plus doux. Le persil plat est idéal pour les plats où l’herbe joue un rôle majeur, tandis que le persil frisé est souvent utilisé pour décorer les assiettes et apporter une touche de fraîcheur visuelle. Les deux variétés méritent une place dans le jardin ou dans un pot à la maison.

Récolter le persil et encourager sa repousse

Une récolte régulière des feuilles stimule la production de nouvelles pousses et aide à maintenir le plant vigoureux. Il est préférable de couper les tiges entières plutôt que de retirer seulement les feuilles : cela favorise une repousse plus uniforme. En général, les tiges les plus matures, situées à l’extérieur, sont prêtes à être récoltées, tandis que les plus jeunes pousses au centre continuent leur croissance.

Des apports mensuels en nutriments, sous forme d’ liquide dilué, soutiennent également la croissance du persil. Pensez à enlever les feuilles jaunies ou desséchées, car elles peuvent attirer des nuisibles ou favoriser des maladies.

Le persil se marie bien avec des plats de saison comme les soupes de légumes racines ou les ragoûts. Pour une touche méditerranéenne, vous pouvez même préparer un pesto en mixant les feuilles avec de l’ail, des pignons ou amandes, du fromage râpé et un filet d’huile d’olive.

Conserver le persil une fois récolté

Pour prolonger la conservation du persil, plusieurs méthodes sont possibles. Le séchage consiste à laver le persil, puis à l’étaler dans un endroit sec et ventilé à l’abri de la lumière directe. Une fois sec, on effrite les feuilles et on les conserve dans un bocal hermétique.

La congélation reste la méthode la plus pratique : ciselez les feuilles de persil et répartissez-les dans des bacs à glaçons avec de l’eau ou de l’huile d’olive. Placez au congélateur, et vous aurez des cubes de persil prêts à l’emploi, parfaits pour les plats d’hiver.

Le persil, au-delà de son goût, est une source précieuse de vitamines A, C et K, et il stimule la digestion. En cultivant un mini-jardin d’herbes aromatiques en intérieur, vous pouvez varier les plaisirs : ciboulette, menthe ou même basilic se prêtent bien à la culture en pot et ajoutent une touche de fraîcheur à votre cuisine d’hiver.