L’ortie : une plante médicinale, nutritive et durable à redécouvrir

Une plante aux usages anciens et aux bienfaits multiples

L’ortie (Urtica dioica), souvent perçue comme une « mauvaise herbe », est en un trésor naturel utilisé depuis l’Antiquité. Cultures égyptienne et romaine la valorisaient déjà pour soulager douleurs musculaires et inflammations. Au Moyen Âge, elle s’est imposée comme remède contre diverses affections et comme matière première pour des textiles résistants, comparables au lin. Même pendant la Première Guerre mondiale, ses fibres ont servi à fabriquer des uniformes en Allemagne, lorsque le coton faisait défaut.

Une ressource durable et hautement nutritive

Loin de sa réputation de plante envahissante, l’ortie est une ressource polyvalente et respectueuse de l’environnement. Elle enrichit les sols en jardinage grâce à ses fertilisantes et agit comme un naturel contre les parasites. En termes nutritionnels, elle contient :

  • 30 g de protéines et 23 g de fibres pour 100 g,
  • Vitamines A, C, K et minéraux (fer, calcium, magnésium).

Bienfaits pour la et applications pratiquesLes propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et dépuratives de l’ortie la rendent précieuse pour :

  • Soulager les douleurs articulaires et les inflammations,
  • Renforcer le système immunitaire,
  • Réguler la production de sébum et traiter les affections cutanées (eczéma, acné).

En cuisine, ses jeunes feuilles remplacent les épinards dans salades, soupes ou omelettes. Infusée en tisane, elle agit comme un détoxifiant naturel, tandis que ses racines et graines sont utilisées en compléments alimentaires et en huiles.

Un geste durable au quotidien

En intégrant l’ortie à votre alimentation ou à vos soins, vous redonnez vie à une plante sous-estimée, pleine de bienfaits. Elle s’impose comme un symbole de durabilité et de simplicité, offrant des solutions écologiques adaptées aux défis d’aujourd’hui.