Les premières fraises font leur retour, annonçant doucement l’arrivée du printemps. Mais la véritable se fait encore attendre…

Avant même que mars ne s’installe pleinement, les fraises réapparaissent discrètement sur les étals, apportant une touche de couleur entre les et les poires qui ont dominé l’. Leur simple présence éveille notre impatience : après des mois de fruits d’hiver, l’envie de plus légères et sucrées se fait sentir.

Mais attention, ces premières fraises ne sont souvent qu’un avant-. Cultivées sous serre ou importées d’autres pays européens, elles affichent une belle apparence, mais leur goût peut décevoir. Leur chair parfois fade et leur parfum discret rappellent que leur véritable saison n’a pas encore débuté.

D’un point de vue écologique, ces fraises précoces ne sont pas non plus idéales. Transportées sur de longues distances et souvent issues de cultures sous serre, elles ont un impact environnemental bien plus important que celles qui arriveront dans quelques semaines. Privilégier des fraises françaises, comme celles labellisées IGP du Périgord ou Label Rouge, garantit une meilleure qualité et une production plus respectueuse de la nature.

Au Salon de l’Agriculture, les premières fraises de Carpentras ont fait sensation, attirant tous les regards avec leur rouge éclatant. Mais la pleine saison n’a pas encore commencé. Dans le Sud-Ouest et en Provence, les producteurs commencent à cueillir les premières gariguettes, mais il faudra patienter jusqu’en avril pour savourer pleinement les fraises mûries sous le soleil, avec toute leur douceur et leur parfum incomparable.

Alors, pour les plus impatients, ces premières fraises offrent un avant-goût prometteur. Mais la nature a ses propres rythmes, et rien ne vaut l’attente d’un fruit arrivé à pleine maturité pour une explosion de saveurs inégalée.